Luc 14 v.35 ; Luc 15 v.1-2 ; Luc 15 v.11-24.
 
 
C'est un rassemblement de personnes qui ont des oreilles pour entendre. Il n'y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre !
D'un côté, c'était des chefs spirituels du peuple qui avaient fermé leurs oreilles à la Parole de Dieu, d'un autre côté, ces gens de mauvaise vie qui ont des oreilles pour entendre, ils réalisent leur état spirituel devant Dieu. Les chefs religieux se confiaient dans leurs privilèges religieux, critiquaient Jésus dans tout ce qu'il disait et dans ce qu'il faisait. Les chefs religieux avaient aussi exclus et rejeté tous les gens de mauvaise vie et les publicains.
Luc 15 v.2 : "Cet homme accueille des gens de mauvaise vie et mange avec eux". 
Luc 7 v.34 : "C'est un ami de ces gens, des païens et des gens de mauvaise vie". 
Jésus, c'est l'ami des gens de mauvaise vie, de ceux qui étaient rejetés et méprisés, des pêcheurs qui ne prétendaient pas être autre chose que ce qu'ils étaient. Jésus dit : "Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades". Les malades, ce sont ces gens de mauvaise vie. Jésus, c'est aussi le malade de ces gens. Jésus, c'est encore l'ami des chefs religieux. Nicodème qui avait un besoin spirituel. La Bible dit : "Je ne suis pas venu appeler à la repentance des justes, mais des pêcheurs". Jésus est le médecin de l'âme. C'est celui qui guérit le coeur brisé, qui pardonne les péchés, qui proclame aux captifs la délivrance, aux aveugles le recouvrement de la vue, qui renvoie libre les opprimés. 
Que vous soyez religieux ou irréligieux !
Que ce rassemblement de personnes soit celui de ceux qui ont des oreilles pour entendre. 
 
Jésus raconte l'histoire d'un jeune homme qui est riche, libre et en bonne santé et qu'en réalité pense qu'il est malheureux, parce qu'il est privé de liberté. La Bible dit que ce jeune homme s'est révolté contre son père, sa revendication ayant abouti, sa part de biens lui étant revenue, le voici dans le pays éloigné, loin de sa maison de son père, au milieu des réjouissances qu'il avait longtemps convoitées et désirées au plus profond de son coeur. 
Le voici libre d'agir comme il le souhaite, ne plus s'occuper ni des choses matérielles, ni des choses spirituelles. Le voici libre de profiter de la vie, le voici libre de profiter de son argent. La liberté d'être indépendant à l'égard de son père, à l'égard de Dieu ! 
 
Genèse 3 v.5 : "Le jour où vous mangerez de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, vous ne dépendrez plus de Dieu, vous dépendrez de vous-même. Satan fait croire à l'homme que ce qu'il propose est meilleur que ce que Dieu a donné. 
L'homme a cru au mensonge de Satan, a désobéi à Dieu et s'est révolté contre Lui. Il s'est éloigné de Dieu et s'est enfui loin de Lui. Jérémie 2 v.31 : "Nous sommes libres, nous ne voulons pas retourner à Dieu."
L'homme pense qu'il a une autre vie à vivre que celle de vivre avec Dieu. Il pense aussi qu'il a une autre vie à vivre que celle d'obéir à la volonté de Dieu. 
 
Quel usage va-t-il faire de cette liberté désirée, revendiquée et finalement acquise ?
La Bible dit : "Qu'il dissipe son bien en vivant dans la débauche".
La Bible dit aussi : "Celui qui a mangé ton bien avec les prostituées" quand on est loin de la maison paternelle et qu'on a de l'argent, on s'imagine qu'on peut faire tout ce que l'on veut et que lorsque l'on fait ce que l'on veut, on est parfaitement heureux.
Il pensait trouver la liberté, la joie, le bonheur dans la débauche. 
Il pensait trouver la liberté, la joie, le bonheur en dehors de Dieu.
Jérémie 2 v.28 : "Regarde tes pas dans la vallée, reconnais ce que tu as fait".
Luc 15 v.14 : "Lorsqu'il eut tout dépensé... Il commença à se trouver dans le besoin".
Moïse avait raison : "pour un temps, la jouissance du péché".
Plus d'argent, plus d'amis, il n'a rien en lui, rien au ciel, rien sur la terre, seul avec lui-même, seul avec ses besoins. C'est le grand vide, ce vide qu'il ne peut satisfaire. C'est le grand désespoir après l'espoir... 
 
Le jeune homme avait fait un choix : Psaumes 107 v.17 : "les insensés par leur conduite coupable et par leurs iniquités s'étaient rendus malheureux".
La Bible dit : "Qu'il alla se mettre au service d'un des habitants du pays qui l'envoya au service des cochons." Etre dans la porcherie, lui qui venait d'un foyer aisé, lui qui était parti pour s'amuser ! Il est oublié ! Il est seul ! Personne ne lui donne à manger ! C'est la faim qui le force à réfléchir ! 
 
La Bible dit : "Etant rentré en lui-même". Luc 15 v.17 :
- Il revient à lui,
- Il voit sa situation.
- Il découvre dans son coeur un abîme de maux. 
Il se souvient de son père, ce père qu'il a offensé, à qui il a brisé le coeur, de qui il a méprisé l'amour .
Luc 15 v.18-24.
C'est la faim qui le force à réfléchir, mais le retour de ce jeune n'est pas pour la nourriture, mais pour être réconcilié avec son père, c'est un retour difficile. Il n'ira pas devant son père invoquer comme excuse sa jeunesse, sa passion, ses entraînements, mais le péché ! 
 
Vous aussi, vous avez pensé trouver la liberté, la joie, le bonheur dans l'impureté. Vous avez pensé trouver la liberté, la joie, le bonheur en dehors de Dieu.
Dieu s'intéresse à chacun de nous, à nos problèmes et là, il vous voit seul avec votre culpabilité, votre coeur vide, votre maladie, votre recherche spirituelle, votre passion, votre passé qui est toujours là pour vous reprocher l'échec de votre vie. Vous qui êtes dans le besoin, dans le désespoir, dans le tourment, vous pleurez, vous avez peur... 
 
Le père n'avait pas essayé de le retenir, ni de le retrouver. Il n'avait tenté aucune démarche pour le ramener, mais depuis le premier jour de son départ, son père l'attendait. 
Dans l'attente, il avait tout préparé : la plus belle robe, l'anneau pour le doigt, des souliers aux pieds, le veau gras pour la fête, la musique et les danses. 
Luc 15 v.20 : "Et il se leva et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion. Il courut se jeter à son cou et l'embrassa. Le fils lui dit : Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton fils." 
Le père l'interrompre.
V.19 : Traite moi comme l'un de tes mercenaires". 
Il ne traitera pas comme un mercenaire, mais comme un enfant de Dieu. Esaïe 61 v.10 : "Je me réjouirai en l'Eternel, mon âme sera ravie d'allégresse, car il m'a revêtu d'un vêtement de salut. Il m'a couvert du manteau de la délivrance". 
Dieu a accueilli son fils, ce qu'il avait préparé, il le partagea avec ses amis. Mangeons, réjouissons-nous, car mon fils que voici était mort et il est revenu à la vie, il était perdu et il est retrouvé. 
Rentrez-vous en vous-mêmes, revenez à Dieu en passant par la croix.